Pop aérienne, synthés froids, beauté analogique et guitares brumeuses au premier rang du cru de cette année finissante.
1. THE SOFT MOON (The Soft Moon)
Basse peter hookesque, géométrie métallique à la Suicide, ambiance « caverne mystique », héritage kraut, esthétique cold wave. Enlevé, hanté, bonne année, bonne santé.
2. BELONG (Common Era)
Shoegaze désolé, plaintif, claustrophobe, curiste.
3. JOHN MAUS (We Must Become The Pitiless Censors Of Ourselves)
De purs moments de grâce électronique et de transe mystique malgré une légère aseptisation de la prod’ en comparaison des deux premiers albums du prof de philo semi-autiste.
4. SOFT METALS (Soft Metals)
Talulah Gosh, Strawberry Switchblade, 1984,
5. DUNES (Dunes)
6. PURO INSTINCT (Headbangers in Ecstasy)
Les Ronettes, Teenage Fan Club et Lush ont détruit Pearl Harbor à coups de candeur blonde.
7. YOUNG PRISMS (Friends For Now)
Saignant, valentinien. Fixent leurs pompes.
8. MIRACLE FORTRESS (Was I The Wave?)
Discret mais hargneux, comme un bon vieux XTC, ou à la rigueur un Hood d’il y a dix ans.
9. DESTROYER (Kaputt)
Les silences ont du chien et les pointes de sax frétillent. Entre indie pop australe sophistiquée et Roxy Music post-reformation.
10. SUMMER CAMP (Welcome to Condale)
Des pop songs fulgurantes.
11. METRONOMY (The English Riviera)
Serait bien aussi avec une boite à rythmes.
12. CLASS ACTRESS (Rapprocher)
Juste pour ce titre qui rappelle (déjà) le meilleur de 2010 (Twin Shadow).
NB: il s'agit d'un classement totalement subjectif des (nouveaux) groupes ayant marqué les douze mois écoulés de l'auteur, et non pas des douze albums préférés d'icelui. Cependant, chacun de ces groupes a sorti un album daté de 2011 dont le titre figure (entre parenthèses), sauf celui de Dunes (2010).